samedi 1 août 2009

That was heaven Roy

L'un des dialogues les plus envoutants qu'il m'ait été donné de voir. D'un côté Al Pacino, idole de la west coast parisienne, icône d'une génération d'escroc en herbe. De l'autre, Jeffrey Wright, l'acteur qui se glisse dans notre esprit depuis des années, et ressurgi en nous assommant de son talent.
Cette scène est une folie de l'esprit. Belize (Jeffrey Wright), infirmier de garde, doit s'occuper de Roy Cohn (Al Pacino), avocat qui a été impliqué dans l'affaire d'espionnage des Rosenberg en tant que Procureur à charge. Atteint du SIDA, le maccarthiste Roy Cohn, cynique, un poil raciste, homosexuel, homophobe et shooté à la morphine en vient donc à implorer l'aide de sa négation, le très gay, Belize, noir, anti-républicain, et anti-Roy Cohn.
S'en suit donc un dialogue surréaliste sur le paradis, endroit impossible, transposition d'un San Francisco idéal.

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