mercredi 13 mai 2009

Mardi, PIPO m'a trahi, encore une fois.

On se donne rendez-vous tous les matins aux alentours de 7h48. Approximatif. Mardi, il n'est pas venu.

Je le soupçonne, sans aucune once de jalousie, aucune, de m'avoir menti, de m'avoir trompé. Tous ces gens qui le convoitent. Des cons, assurément, ils ne l'auront pas comme moi je l'ai. Il m'a posé un lapin, il me laisse pour seul message d'excuse un gentil « retardé ». Il n'est jamais venu.

On a un problème lui et moi. Depuis le début de nos rendez-vous, on ne cesse de se louper, on a jamais été sur les mêmes rails en fait. Je reconnais mes torts dans cette relation, moi aussi je l'ai fait attendre, mais il m'a dès le début fait comprendre qu'attendre, il n'aime pas ça. Je me suis corrigé avec le temps, j'ai fait des efforts, j'ai pris sur moi. Il s'en fout, il m'a trompé. Plusieurs fois.
C'est peut-être moi qui ne suis pas assez partageur ; on dit que les enfants uniques sont égoïstes. Conneries. Le partage c'est une idéologie pourrie qui consiste à te faire croire qu'on donne ses affaires par plaisir ; la vérité, c'est que les affaires que l'on donne sont celles dont on n'a pas réellement besoin dans l'immédiat. Ça arrange bien. Moi, j'ai besoin de lui au quotidien, il est vital pour moi, j'ai besoin d'aller vite avec lui. Alors tous ces autres qui lui tournent autour sont de trop. Des parasites.
Je traîne à cause d'eux, à cause de lui.

Mercredi, j'arrête tout, j'ai rendez-vous avec ZEUS à 7h58,
RER A. ZEUS lui, passe toutes les 5 minutes.

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